Silène Audibert pratique le dessin, la gravure. Sa pratique est épidermique, et se situe dans le sensitif. Cet état hypersensible, permet de penser en dessin, dans des états de conscience modifiée comme une transe, une danse. Elle tend à rendre une sensation, une sensualité ; celle de la pulsion d’être au monde. Elle puise son inspiration dans l’architecture du vivant, fascinée par la puissance de vie et l’éternel mouvement. Ses recherches l’amènent à jouer avec les métamorphoses dans la tradition de l’imagerie grotesque, fondée sur le jeu, l’invention et les combinaisons. Cette pratique du dessin tend à réduire la perception de la limite entre dedans et dehors. Et les sujets se dressent tout autour de La Vie, La Mort, La Vie. Ils sont dans le costume, le végétal, la germination sur la frontière des peau ,sur la tracé vif et incisif. Cette écriture jouit du décoratif et des ornements comme déguisement. Les figures symbole du vivant exprime la relation homme nature cosmos.