Kaléidoscopes - été 2015
- Centre d’Art Contemporain de Lacoux, Ain
Différents visages pour l’image scientifique
Avec : Silène Audibert, Vincent Borelli, Guiliana Cunéaz, Vanessa Dziuba, Jens Harder, Laurent Mulot.
Gravure, encrage, impression.
Ce sont les conditions propres à l’atelier d’estampe qui ont défini la règle de création du jeu de répétition et de compilation des météores.
À chaque fois qu’un météore est ajouté à la même plaque de cuivre, celle-ci donne lieu à un tirage. Les météores se répètent, familiers et uniques, formant à leur tour une nouvelle combinaison en expansion - une unité vivante.
Dans cette série sans fin, la plaque se creuse des empreintes successives, cheminant dans le volume du support vers d’avantage de profondeur.
Ce processus de travail enregistre une progression paradoxale, ces météores disparaissant dans l’obscurité, au fur et à mesure qu’ils envahissent l’espace.
« Un météore est un effet visuel, une traînée lumineuse traversant fugitivement le ciel, de jour ou de nuit. Il se produit quand un corps solide de l’espace interplanétaire pénètre dans l’atmosphère de la Terre. » Jean-Pierre Luminet
L’infiniment grand et l’infiniment petit ne se donnent pas à voir naturellement. Ce sont des machines sophistiquées qui nous permettent de « regarder » au-delà de notre possibilité corporelle. Ainsi une étrange beauté se dégage des images créées par leurs yeux mécaniques. Cette exposition présente le travail sensible d’artistes qui se sont appropriés cette question des visages de l’image scientifique. A travers différents médiums : bande dessinée, dessin, gravure, photographie, sculpture et vidéo, ils offrent une autre voie, instillant de la poésie là où celle-ci n’était que coïncidence.
vue de l’exposition Kaléidoscope, 2015 - Centre d’Art Contemporain de Lacoux, Ain